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Le but de ce blog?
Vous amuser, vous divertir, vous informer, et partager ma passion du foot. Je pense publier un billet quotidien ou tous les deux jours.

Ce blog a aussi pour thème
Football Manager, PES, FIFA, l'histoire du foot, des grands joueurs.

Test Football Manager 2008

Après avoir suivi les premières semaines de la saison 2007-2008 avec passivité, les managers en herbe vont pouvoir prendre le relais, s'armer de leur tableau magique et prospecter dans le monde entier à la recherche de la perle rare. Une quête perpétuelle qui suit le parallèle d'une carrière d'entraîneur riche en événement. Car Football Manager, c'est avant tout la preuve vivante que l'immersion passe parfois par autre chose que des moteurs 3D ultra performants.

Football Manager 2008

La sortie d'un Football Manager s'accompagne irrémédiablement des mêmes questions, d'une année à l'autre, traitant de l'utilité de ces grosses mises à jour que développent avec passion les équipes de Sports Interactive. Les réponses à ces interrogations ne varient pas davantage au fil des opus. Il existe et existera sans doute indéfiniment deux publics pour ce titre qui évolue progressivement par petites retouches sans prendre le risque de bouleverser des habitudes bien ancrées. On différencie donc les joueurs occasionnels qui se contenteront de poursuivre l'aventure commencée avec l'un des grands frères de ce Football Manager et les acharnés qui tiennent à profiter parallèlement des modifications et créations des textes de la FIFA et des bonnes idées implémentées par Sigames. Car avant tout, Football Manager est un titre qui peut voir une seule et même partie durer plusieurs centaines d'heures, vous projetant jusqu'aux années 2020 ou 2030 voire plus encore pour les plus décidés à embrasser une carrière complète, des premiers pas fébriles à la retraite bien méritée. Concrètement, il est évident qu'il faut avoir cette passion pour le football actuel pour investir 50€ dans un jeu de gestion qui ressemble de près comme de loin à son aîné.

Test Football Manager 2008 PC - Screenshot 35Le moteur 2D n'a pour ainsi dire pas évolué.

On passera outre une présentation futile du concept de Football Manager, connu de tous et de toutes. Enfin je crois. Pour faire simple, énumérons simplement les nouveautés du titre de Sega. La première d'entres-elles, jugée considérable par les développeurs, n'est en fait qu'une variation de l'approche des rencontres par plusieurs tableaux successifs, histoire de créer des situations d'avant, pendant et après-match. Avant chaque match, le joueur prend connaissance d'une page de présentation regroupant les conditions et règles de la rencontre, le calendrier récent des deux équipes concernées, leurs meilleurs buteurs ainsi qu'un historique des confrontations depuis le début de la partie. Puis, on passe à l'écran tactique pour peaufiner les derniers réglages, souvent déjà mis au point en amont, avant de passer à la page des équipes de départ puis de l'analyse d'avant-match qui répertorie pronostics, cotes et repères importants. Vient alors l'heure de la causerie, puis du match et du "debriefing". En fait, rien ne change et cette nouveauté n'en est pas une. C'est simplement le regroupement des tableaux ayant un rapport direct avec la rencontre du jour. Pendant les matches, la vraie nouveauté est qu'il n'existe plus d'onglet formation arrêtant la rencontre. Tous les changements se font en temps réel, à moins que l'on choisisse délibérément de mettre le jeu en pause pour réfléchir aux possibilités qui s'offrent à nous.

Test Football Manager 2008 PC - Screenshot 36Tous les changements tactiques se font désormais en temps réel.

C'est finalement par le biais de petits ajustements que Football Manager a changé puisque de plus en plus de pouvoirs sont offerts au joueur afin qu'il se sente surtout dans la peau d'un manager général et pas seulement d'un entraîneur. Ainsi, on notera par exemple qu'il faut désormais nommer le capitaine et le vice-capitaine au début de la saison, choisir les dimensions de la pelouse, décider d'augmenter ou diminuer le budget prévu pour les primes de victoire en championnat et coupes nationales (ce qui implique un ajustement de l'attente des dirigeants quant aux objectifs du club ou de la sélection)... Le joueur peut également choisir de transférer à tout moment des fonds entre les budgets de transferts et de salaires, afin d'éviter de lancer un ultimatum à ses dirigeants pour débloquer quelques millions d'euros supplémentaires pour recruter un joueur ou pour revoir à la hausse le plafond de la masse salariale. L'entraîneur est également tenu au courant de l'évolution des ventes d'abonnements, ce qui n'a en fait que peu d'importance sur une seule et même saison, et profite d'un compte-rendu de son adjoint qui recense toutes les dates importantes du mois à venir. Pour le reste, les initiés n'auront pas de mal à retrouver des repères bien solides. Ils remarqueront juste l'apparition d'un second écran message qui concerne les nouvelles externes au club. Un bon moyen de filtrer ce qui vous touche de près du reste de l'actualité.

Test Football Manager 2008 PC - Screenshot 37Tiens tiens, comme l'histoire semble se répéter...

Autre évolution, l'écran de confiance s'est légèrement développé et n'est plus aussi général qu'auparavant. Ainsi, lorsque la crédibilité de l'entraîneur a tendance à diminuer ou à chuter auprès de ses impatients dirigeants, il a le moyen de savoir d'où vient le problème en naviguant dans les onglets compétitions (objectifs en championnat, coupes nationales et coupe européenne, projets à long terme), finances (salaires, solde bancaire), matches (porte-parole des supporters qui donne son avis sur les matches récents), recrues, performances des joueurs ou synthèse, qui regroupe l'essentiel à retenir. De fait, la moindre erreur de management, le moindre match perdu aura un impact direct sur le moral et les exigences des supporters. Des supporters dont l'avis est sollicité de manière exponentielle puisque, idée chopée chez la concurrence, des journée de supporters pourront être organisée par la direction pour booster une faible affluence ou promouvoir les matches les moins intéressants. C'est ensuite à vous et à vos protégés d'assurer et de convaincre les supporters que le club mérite d'être soutenu dans la durée. Ce qui, en plus de motiver les troupes, sera un gain financier non négligeable dans la gestion des finances qui, en dehors des points déjà cités, n'a guère changé.

Test Football Manager 2008 PC - Screenshot 38Le nouvel écran confiance, plus complet et instructif que jamais.

Globalement, les autres modifications sont quasi insignifiantes. Les développeurs ont en priorité tenu à fusionner les tableaux qui pouvaient l'être afin d'éviter la multiplication d'écrans superflux et de simplifier la navigation aux néophytes. On pourra prendre comme exemple le centre des transferts qui affiche de manière assez globale et détaillée à la fois votre activité récente sur le marché, achats et ventes confondus, ou encore les réponses aux propositions des joueurs à d'autre clubs, cumulées en une seule et même news. Au niveau des licences, les joueurs accueilleront favorablement le retour de la sélection hollandaise mais pesteront contre l'éternelle absence d'une vraie Mannschaft. Toutefois, la principale nouveauté, puisqu'aucun championnat supplémentaire ne vient garnir l'énormissime base de données déjà en place, est l'arrivée de licences pour la Ligue 1 et la Ligue 2, avec tout ce que cela comprend de noms officiels de clubs, de couleurs et de logos. Ce qui n'est pas un luxe même si l'éditeur permet évidemment de retoucher tout ce qui peut l'être. En revanche, les anglophobes qui n'ont pas l'habitude de cet éditeur, pataugeront un peu les premiers temps afin de trouver les bonnes correspondances. Quoi qu'il en soit, le jeu sera mis à jour, patché et repatché tout au long de la saison avec notamment, une actualisation massive lors du mercato hivernal qui débutera au début du mois de janvier.

Test Football Manager 2008 PC - Screenshot 39Certains joueurs profitent des licences pour afficher leur beau minois qui vieillit au fil du jeu.

En ce qui concerne les équipes nationales, le sélectionneur que vous êtes va pouvoir profiter de quelques pouvoirs supplémentaires même s'il faut avouer que certains oublis récurrents commencent à faire tache. On pense notamment aux numéros des joueurs pour les matches de qualification ou l'envoi des pré-convocations qui ne sont toujours pas au goût du jour. Les nouveautés sont donc mineures là aussi. Par exemple, votre adjoint, en fonction des joueurs que vous sélectionnez, vous propose à chaque fois qu'il le peut de superviser tel ou tel match en précisant les joueurs concernés. Le staff médical intervient quant à lui au moment de justifier qu'une blessure d'un joueur sélectionné ne nécessite pas de le remplacer dans l'immédiat. Autre nouveauté, vous pouvez maintenant envoyer vos préparateurs prospecter dans les différents championnats où sévissent un certain nombre de joueurs sélectionnables. Seulement, on constate régulièrement qu'ils s'acharnent à multiplier les rapports sur un seul joueur jusqu'à ce que vous cédiez et le sélectionniez. Enfin, une meilleure gestion des retraites internationales intervient, histoire d'éviter les incohérences passées, où un joueur de 35 ou 36 ans ne prenait jamais la décision d'abandonner la sélection après une compétition majeure, comme on en voit très régulièrement en réalité, les lendemains d'Euro ou de Coupe du Monde par exemple.

Test Football Manager 2008 PC - Screenshot 40Le palmarès du joueur FIFA de l'année.

On terminera en rassurant les néophytes. Le jeu est bourré de petites aides et de messages qui font office de didacticiel afin d'apprivoiser progressivement la bête. L'interface progresse d'ailleurs constamment et tend à s'éclaircir et à gagner en ergonomie mais il est clair qu'un débutant devra en priorité passer le manuel du jeu au crible avant d'entamer une partie tant le jeu fourmille d'informations en tous genres. Le multijoueur n'a de son côté pas vraiment changé et pourra être apprécié aussi bien à deux sur le même PC, en tour par tour, qu'en réseau local ou sur Internet. Pour résumer, Football Manager 2008 est donc une mise à jour de la version 2007 qui comprend une actualisation très fine des transferts, l'ajout de quelques licences dont la Ligue 1, un léger lifting et de nouvelles fonctionnalités qui raviront les fans. Car avant tout, le jeu développé par Sports Interactive est réservé aux fans inconditionnels de la série qui ont pris l'habitude de suivre l'évolution de cette équipe de développement depuis les premiers Entraineurs au titre de Sega. Après, il est toujours possible de se demander s'il existe des joueurs de Football Manager pas suffisamment passionnés par le football et la série pour faire l'impasse sur ce cru 2008...

Rivaol, le 19 octobre 2007


En Bref...

Graphismes 12/20

La nouvelle skin permet au titre de gagner en clarté et tend à rendre le jeu de moins en moins austère. Le moteur 2D utilisé pour retransmettre les rencontres n'a quasiment pas bougé d'un poil et confirme que la série n'est pas prête de succomber à la tentation de le troquer pour un moteur 3D. Et c'est tant mieux.

Jouabilité 17/20

Si quelques incohérences demeurent, comme la moyenne de buts éternellement trop élevée ou l'écart entre les clubs de haut niveau et les petits clubs, Football Manager 2008 reste un bonheur pour les connaisseurs. Cette véritable bible est pourtant de moins en moins réservée à une élite de joueurs puisqu'un tas d'aides et d'indications visuelles apportent la dose de précisions nécessaires à appréhender les menus sans trop de difficultés.

Durée de vie 19/20

Les 50 championnats de Football Manager 2007 sont reconduits et suffisent à vous occuper jusqu'à l'année prochaine et bien au-delà. Il n'appartient qu'à vous de faire durer une partie éternellement et de vivre joies et peines au fil d'une carrière sans cesse remise en question. Les puristes apprécieront la présence des licences de la Ligue 1, de la Ligue 2 et de la sélection hollandaise.

Bande son -/20

Il n'y en a pas ou presque pas, comme d'habitude.

Scénario -/20

-

Note Générale 17/20

Football Manager n'est apparemment pas prêt de perdre son statut de référence. Il allie parfaitement accessibilité et exhaustivité et s'avère être toujours aussi long et passionnant. On peut cependant lui reprocher le faible nombre de nouveautés et même que certaines d'entre-elles n'en soient carrément pas au final.

Jeuxvideo.com

Mevlüt Erding: Portrait et Actualités


Il arrive à l’âge de 13 ans au centre de formation sochalien en provenance de Saint-Claude. Travaillant dur pour réaliser son rêve, l'international Espoirs turc signe son premier contrat pro avec son club formateur en avril 2006 pour une durée de trois ans. Il a fait ses débuts avec l'équipe première en Ligue 1 lors de la saison 2005-2006. Le jour de sa première apparition contre l'AC Ajaccio en novembre 2005, rentré quatre minutes avant la fin de la rencontre, il inscrit son premier but dans les arrêts de jeu, offrant ainsi la victoire à son équipe (0-1). Le 29 octobre 2007, il prolonge son contrat avec Sochaux jusqu'en 2012.

2004 : Vainqueur du championnat d'Europe -17 ans (équipe de France 17 ans)

février 2005 : Vainqueur de la Méridian Cup en Egypte (équipe de France 17 ans)
Mars 2005: Vainqueur du Tournoi international de Marseille avec Sochaux.
Mai 2007: Vainqueur de la Coupe de France 2007 avec Sochaux.

Aujourd'hui la nouvelle vient de tomber, lequipe.fr nous signale que
le jeune attaquant de Sochaux, Mevlut Erding, a été appelé par le sélectionneur de l'équipe de Turquie. Jusqu'ici Espoir, il pourrait débuter lors du match amical prévu entre son pays et le Bélarus.

But de Bekamenga en Asie

Interview de Chistian Bekamenga

Nantes, le 18 mars 2008. Arrivé la semaine dernière, Chistian Bekamenga a satisfait aux traditionnels examens médicaux et était présenté aux médias nantais en fin de matinée. Le nouveau n°20 des Canaris - né dans le même quartier qu'un certain Salomon Olembe ! - veut maintenant oublier les tracasseries administratives qui ont émaillé son arrivée et faire ses preuves sur le terrrain.

ourquoi avoir choisi d'aller en Asie ?
Christian Bekamenga :
J'étais allé là-bas avec un tuteur sans penser particulièrement y jouer. Mais avec un peu de chance, j'ai trouvé un club et je suis resté.

Christian BekamengaConnaissais-tu Nantes ?
Christian Bekamenga :
Je connaissais le club par les médias. Et par Olembe qui est natif du même quartier que moi. Au Cameroun, Nantes fait partie des grands clubs français. Ici, il y a déjà eu des Suffo, Ateba ou encore Djemba-Djemba. J'aimais déjà ce Club et j'ai saisi l'opportunité qui m'était offerte de venir dans un club qui était déjà dans mon coeur.

Des contacts avec d'autres clubs ?
Christian Bekamenga :
Oui, un club de deuxième division allemande - mais j'ai refusé - et des contacts avec Metz et Marseille, en France.

Comment as-tu vécu les retards qui ont émaillé ton arrivée en France ?
Christian Bekamenga :
Ce n'est pas facile à vivre. Je suis resté bloqué au pays. Ma famille m'a soutenu, mais il n'était pas facile d'aller travailler tous les matins. Tous les jours, je me disais que ça pourrait venir...

Sur ce que tu as pu voir, quelles sont les différences entre les championnats asiatiques et français ?
Christian Bekamenga :
Les structures sont différentes, les gens aussi. Les joueurs sont plus petits mais beaucoup plus rapides. Les techniciens européens et brésiliens commencent à arriver. On n'est pas très loin du niveau de la deuxième division.

Christian BekamengaEn France notamment, tu seras donc confronté à des défenseurs plus physiques...
Christian Bekamenga :
Ca ne me fait pas peur parce que je joue face à des défenseurs de grande taille quand j'évolue en sélection. Ce n'est pas un problème.

Quelles sont tes qualités ?
Christian Bekamenga :
Mon objectif, c'est le but ! Ce n'est qu'en marquant des buts qu'on est considéré comme un bon attaquant. Je peux jouer en relais, décrocher... mais je suis d'abord un attaquant d'axe.

Participeras-tu aux Jeux Olympiques ?
Christian Bekamenga :
Sans doute. C'est important pour la nation et pour le footballeur. Cela permet d'acquérir de l'expérience au niveau international.


Tu débuteras prochainement avec la CFA. Comment te sens-tu ?
Christian Bekamenga :
C'est pour moi une chance d'être là. Mon arrivée a été difficile, on m'avait dit qu'il faisait froid... Mais il y a du soleil et je devrais m'adapter facilement. Physiquement, je me sens bien. J'ai continué à travailler avant d'arriver. Reste à voir en match...

source: fcna.fr

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Nantes ne doit pas monter pour redescendre


La crise semble se profiler à Nantes. Les Nantais ont fait un match nul (1-1). Le problème c'est que Gueugnon n'est tout de même pas une des fortes têtes de la Ligue 2. Problème d'autant car le fond de jeu de Nantes est absolument médiocre. Depuis que Michel Der Zakarian tâtonne au niveau tactique, l'équipe semble elle aussi tâtonner, mais au niveau technique. C'est un constat plutôt inquiétant que celui-là, car Nantes a créé l'évènement l'année dernière en descendant en Ligue 2, rappelez-vous. Car Nantes est le premier budget de Ligue 2, et largement.

Des solutions doivent donc être envisagées. La première qui vient à l'idée de tous je pense est le licenciement de Michel der Zakarian. Il ne fait guère de doute que cette solution serait appréciée de nombreux supporteurs. Le staff nantais dément tout projet de licensier Michel Der Zakarian. Certains en mettraient même leur main à couper, selon les informations de Daniel Riolo s'exprimant hier sur RMC. Cette solution semble être bonne car depuis que Der Zakarian est au club, le fond de jeu semble s'être évaporé. Pas vraiment idéal dans le club du jeu à la nantaise... On peut éventuellement envisager d'autres solutions, comme par exemple le renforcement de l'équipe au mercato, mais cette solution n'est pas obsolète si la première est choisie. de plus, les nantais ont déjà dépensé pas mal d'argent au mercato d'hiver pour les arrivées de Djordjevic et de Babovic. On annonce même aujourd'hui sur le site officiel du club l'arrivée de
Christian Bekamenga, un buteur camerounais qui jouait en Asie.

Pour conclure, je dirais que le FCNA doit dès à présent mettre tout en œuvre pour que dès le retour en Ligue 1, qui ne fait pour moi tout de même pas de doute, leur rôle ne soit pas celui de figurant. Je pense que tous les amateurs de football rêvent de retrouver un Nantes flamboyant et dominateur. Quel rêve ce serait que d'imaginer un Nantes se confrontant au plus grandes équipes européennes...



Un supporter tué en argentine

Le championnat argentin (D1) a une nouvelle fois été le théâtre samedi, en marge du match opposant San Lorenzo à Vélez Sarsfield, d'un drame avec la mort après son arrivée à l'hôpital d'un supporter de Vélez (D1), âgé de 21 ans et vraisemblablement tué par balle. Le jeune homme aurait été la cible d'un projectile lors du transfert en autocar avant la rencontre des fans de Vélez. Une nouvelle qui, une fois propagée, a mis le feu aux tribunes, où les supporters visiteurs, déchaînés par le décès de l'un des leurs, ont envahi la pelouse, obligeant l'arbitre à interrompre la rencontre.

sports.fr

Portrait d'étoile


Hatem Ben Arfa est une étoile à part, une étoile non visible. Tout le monde sait qu’elle existe mais personne ne l’a vraiment vue briller, trop souvent cachée par une multitude d’autres comètes, plus ou moins grandes les unes que les autres. Alors, je me suis décidé à prendre un télescope pour pouvoir étudier d’un peu plus près, cette magnifique étoile.

Hatem Ben Arfa est né le 7 mars 1987 à Clamart. Fils de Kamel, ancien international tunisien, Hatem fait très vite ses preuves dans sa cité. Suivant les traces de son idole Maradonna, Hatem réalise des performances incroyables dans le club de Montrouge. Chaque week-end, de nombreux recruteurs se pressent pour superviser le jeune prodige. Mais sa famille décide finalement de suivre les conseils de leur voisin Michel Ouazine, journaliste spécialisé dans le football et qui a tout de suite repéré l’incroyable «habileté technique et intelligence du jeu» du joueur. Hatem intègre finalement l’Institut National du football à Clairefontaine en 1999 à 12 ans, un an avant la normale. Cet institut prestigieux a vu passer les Henry, Anelka, Saha et consorts, et Hatem est bien décidé à entrer dans cette lignée fabuleuse. Le jeune prodige y poursuit un apprentissage de trois ans, découvrant au passage l’Equipe de France des 15 ans. Avec cette équipe, il ira en finale du tournoi de Montaigu et sera même élu meilleur joueur de la compétition. Suite à ses remarquables prestations, de nombreux clubs tentent d’acquérir la nouvelle pépite du football français. C’est finalement Lyon qui y parviendra, surpassant tous ses rivaux sur le plan financier. Au moins 150 000 euros de prime à la signature et un salaire mensuel de 8 400 euros contre les 1 500 qu’il percevait auparavant. Hatem vient de céder à l’argent. Certes il signe dans un club Champion de France, mais il sait désormais qu’il va falloir se battre pour trouver sa place en équipe première.

Cependant, chez les jeunes, Hatem continue de montrer son incroyable potentiel. Avec les 16 ans nationaux, il remporte le tournoi du Val de Marne et est élu meilleur joueur. Mais son point d’orgue en sélection reste le titre obtenu avec ses compères Nasri, Benzema et Menez de Champion d’Europe des moins de 17 ans en 2004. Suite à ce titre, Hatem intègre l’effectif professionnel de Lyon et dispute neuf matches de Championnat lors de la saison 2004-2005 ainsi que quatre matches de Ligue des Champions. Mais il est encore loin d’être titulaire et il poursuit donc son ascension chez les jeunes. Ainsi, après avoir été vice Champion de France des 16 ans en 2003, vice champion des 18 ans en 2004, il devient champion de France des 18 ans en 2005 et parvient à emmener son équipe en finale de la Coupe Gambardella. Cette année, il réalise aussi de bonnes performances avec l’équipe réserve en CFA. Suite à ses très belles performances, l’année suivante, Hatem intègre à part entière l’effectif professionnel. Mais, Gérard Houllier qui a succédé à Paul Le Guen, n’accorde que très peu de temps de jeu au jeune prodige, lui préférant sur le côté gauche un certain Florent Malouda. Hatem reste cloué sur le banc et cela ne l’enchante guère: «C’est normal. Quand on rentre dans l’effectif professionnel, c’est pour jouer, c’est notre but. Maintenant, il ne faut pas s’affoler. La patience, c’est vraiment très important». Hatem attendra donc pendant que ses camarades de sélection Nasri et Menez commencent à s’épanouir au plus haut niveau. Mais la saison suivante, pas de changements.

La saison dernière est presque la pire pour Hatem. Il ne joue quasiment aucun match en début de saison, devenant le remplaçant des remplaçants. Il faut dire que la concurrence est énorme avec Malouda, titulaire indiscutable, Wiltord et Kallstrom. Gérard Houllier ne le trouve «pas complètement prêt pour le combat de très haut niveau» mais trouve que «c’est un joueur passionnant qui va mettre plus de temps à mûrir». Mais alors, pourquoi un si grand prodige ne parvient pas à percer au plus haut niveau? Pour l’entraîneur lyonnais, l’explication est simple: «Hatem était super doué et supérieur aux autres jusqu’à un certain âge. Après, quand il entre dans la cour des grands, il n’est plus supérieur. Déjà physiquement: il faut qu’il devienne un athlète du football. Je pense qu’il est dans cette phase de post formation et l’impatience n’est pas forcément une vertu qui vous permet d’atteindre les objectifs à la fois de carrière et de résultat que vous souhaitez obtenir».

Du côté d’André Mérelle, directeur de l’INF Clairefontaine depuis 2004, l’explication est différente: «On a un peu l’impression que les gens de talent restent sur leur talent et souvent, ne cherchent pas à être meilleurs. Ceux qui réussissent sont souvent ceux qui aiment travailler et s’entraîner». De la rigueur. Hatem en a manqué cette année en étant en retard à deux ou trois reprises aux causeries, erreur qui lui valut d’être écarté un certain moment du groupe professionnel. Erreur de jeunesse, dirons-nous. Malgré cette saison décevante, Hatem marqua son premier but en Ligue 1 d’une splendide reprise de volée du droit, chose assez rare pour un pur gaucher, au point de penalty. Mais Hatem a pris énormément de retard sur les autres de sa génération. Nasri est devenu un titulaire indiscutable à l’OM et a intégré l’Equipe de France tout comme Karim Benzema, partenaire en club du jeune lyonnais et Jérémy Ménez a réalisé une bonne saison avec Monaco.

Mais cette nouvelle saison s’annonce différente. C’est peut-être la saison de la révélation pour Hatem, celle où il pourra enfin exprimer pleinement son immense talent. Le club lyonnais a connu de nombreux changements cet été. Changement d’entraîneur avec l’arrivée d’Alain Perrin et surtout, le plus important pour Hatem, le départ de Florent Malouda à Chelsea. Ce départ est une très bonne nouvelle pour lui car c’est maintenant un des seuls prétendants pour remplacer l’international français. Certes il y a Nadir Belhadj, l’ex sedanais, susceptible lui aussi d’évoluer à ce poste mais ce dernier est plutôt pressenti pour être un joker de luxe du côté gauche grâce sa polyvalence. Mais le plus important, finalement, c’est qu’ Alain Perrin compte sur lui: «Je souhaite lui donner du temps de jeu. C’est un joueur prometteur, talentueux, issu d’une belle génération. Il n’est pas mûr mais il est temps pour lui de franchir une étape». L’Olympique Lyonnais ne devrait donc pas recruter de milieu gauche après avoir longtemps songé à s’attacher les services du Parisien Jérôme Rothen.

Hatem pourra donc enfin, si la situation ne bouge pas, montrer à tout le monde l’étendue de son talent. Jugé un peu frêle physiquement les saisons précédentes, le jeune lyonnais s’est renforcé musculairement: «J’en tire tous les bénéfices lors des contacts ou sur les protections de balle. Quand je percute, je reste plus compact et je tiens mieux sur mes jambes». Hatem devra aussi faire des progrès défensifs. En effet, Alain Perrin étudie la mise en place d’un 4-4-2, système dans lequel les milieux latéraux doivent faire preuve d’une grande rigueur défensive. De plus, Fabio Grosso et Nadir Belhadj, les deux joueurs susceptibles d’évoluer au poste d’arrière gauche, sont beaucoup plus offensifs qu’Abidal. Mais Hatem en a conscience: «C’est quelque chose qui se met en place progressivement, au fil des entraînements». Au delà de ses défauts, nul ne doute qu’Hatem fera admirer son immense qualité technique et son sens de percussion hors du commun. Quant à ceux qui le jugent trop individualiste, il réplique: «C’est comme ça quand on est issu d’une cité. On veut marquer et dribler tout le monde. Mais c’est vrai que quand on avance, il faut gommer ça petit à petit. On essaye de garder cet acquis sans excès et au profit de l’équipe». Mais n’oublions pas que Cristiano Ronaldo était aussi comme ça les premières années. Quand on voit ce qu’il est devenu, on peut souhaiter le même mal au prodige lyonnais. L’individualisme est un peu comme l’alcool, il faut le consommer avec modération. Car s’il est bien beau de réfléchir pour trouver la bonne solution, il faut aussi des joueurs capables de percuter sans se poser de questions. Hatem est de cette lignée.

S’il parvient à exploiter son immense talent et à gommer ses défauts, Hatem est capable de réaliser une saison exceptionnelle et pourquoi pas de postuler à l’Equipe de France d’autant plus que les purs milieux gauches se font rares dans notre pays. Hatem se sent prêt à relever ces challenges, conscient d’avoir grandi dans de nombreux domaines: «On ne change pas, on évolue. Je pense que j’ai beaucoup évolué dans ma tête, dans mon comportement, dans la façon de gérer mes émotions. Dans plein de critères, je sens que j’ai beaucoup progressé».

Cette étoile, longtemps cachée devrait enfin se dévoiler pour briller de pleins feux. Attention les yeux, car personne ne connaît sa luminosité maximale.